Deux ichtyostèges viragos et homozygotes
Du mécanique plaqué sur du vivant ! L’écrin du théâtre Montansier est le bijou d’une mise en scène de génie par Bernard Jourdain qu’on ne présente plus ! (rires) Des blagues telles que « bigmac », on en rit encore, qui montrent que la pensée voltairienne est infuse dans les comédiens aux costumes cousus main dont le travail en aval est inestimable (soutenez les intermittents du spectacle, ils ont besoin de vous et vous d’eux car une nourriture spirituelle est nécessaire à une alimentation équilibrée) sont abondantes et transportent le spectateur dans des cimes de joie ineffable malheureusement dérangée par des rires inopportuns. Admirer, chers lecteurs, comme nos propos sont confus ce qui ne fait que révéler notre état d’euphorie suite à ce voyage au pays de l’expérience aux cotés de Candide et de sa belle, nous avons nommé Cunégonde.
Seul bémol à cette pluie d’éloges : les paroles ineptes et niaises des chansons peuvent refroidir au premier abord mais c’est sans compter le sur-jeu outrancier des comédiens sortis de nulle part qui cherche à compenser le manque évident de profondeur et de créativité, en le doublant d’allusions sexuelles omniprésentes et douteuses pour des Versaillais…