Deux ichtyostèges viragos et homozygotes

High School Musical (3) Nos années lycée !

03/11/2008 16:24

 

 

Les apparences sont parfois trompeuses !

 

La famille Ramirez, au grand complet, sort de sa loge pour se diriger un bel après-midi dans l’obscurité de la plus grande salle de projection du cinéma de Versailles, nous avons nommé le Cyrano. Mamma Mia ! Les chimpanzés de l’espace ! Mais que choisir !? Entre les deux, le cœur d’Elberto balance : il est face à un dilemme cornélien : divertissement ou éducation ? Pourquoi ne pas conjuguer les deux en optant pour le nouveau Chef D’œuvre visionnaire des studios Disney, nous avons nommé HSM 3 (High School Musical 3 pour les incultes). Trinidad, séduite par la proposition de son mari au torse duveteux, s’engouffre dans les profondeurs abyssales du Cyrano au risque de devoir se contenter des pop corn trouvés sous les sièges ô combien confortables du dit cinéma (NDLR > Pour ceux qui sont longs à la détente : elle n’a pas eut le temps d’en commander à la machine parlante!) suivie de sa grappe d’enfants (impossible de dénombrer sa descendance) et de son mari, Edelberto, dont le cœur ne balançait plus.

 

I. Un spectacle vif et coloré

Chorographies exubérantes, un Zac Effron, qui, après quelques années, n’a plus de problèmes d’acné (1), au mieux de sa forme, un scénario qui tient la route (et elle est longue : 2000km en une journée), une photographie qui n’a rien à envier à celle d’Alvin et les Chipmunks, la vie d’un lycée typiquement américain (NDLR > et oui ils ont des casiers et une équipe de basket W.I.L.D.C.A.T.S. ! met tout ton cœur dans le jeu), dialogues d’un réalisme troublant, une B.O. composée par les plus grands et qui subit déjà des téléchargements illégaux de toute part !

Mention spéciale à Vanessa Hudgens qui n'a pas finit de faire parler d'elle ! Vous apprendrez à la connaître ! « eh Wildcat descend de ta cabane ! » [Non Vaness ! Il s'appelle Troy ! Qui est ce qui nous a refilé une conne pareille !?]

Et bien entendu lorsque nous demandons à deux des enfants Ramirez (Antonio et Isabella), ces derniers pleins de candeur répondent :

"-euh y'avait des moments bien et des moments pas biens !

 -Ouich et moi j'ai perdu mon parapluie !"

... ce qui prouve finalement que ce film renferme un message si bien camouflé qu'il est inexistant...

 

II.Une portée didactique inexistante

Sharpay Rians, en reprenant  la célèbre formule : « The Show Must Go On » nous donne une belle leçon de vie  -> explications : malgré les différentes épreuves qui peuvent bouleverser nos existences il faut toujours aller de l’avant, faire face à l’adversité. OK ? Un message qui peut paraître, osons le mot : niais, en apparence mais qui finalement se développe dans un espace 3D philosophique indubitable.

Le spectacle de fin d’année fait contre poids à la suprématie de l’équipe de basket ! Comme quoi on peut choisir le basket… mais aussi la scène, chose qu’à Blanche de Castille, pourtant établissement renommé du Chesnay, nous ne pouvons pas faire !

 

III. Apologie de Socrate ?

 Et bah… non contre toute attente, il ne s’agit pas d’une apologie du maître de Platon (-427 > -348) 

 

Conclusion :

« C’était bien mais n’y allez pas ! » s’exclame encore la petite famille Ramirez unie dans l’adversité.

 

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(1) :

      

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